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Grand kiff à la Force en Dordogne du 25 au 29 juillet 2025
Témoignage de Bastien MALBRANQUE, 20 ans
« Ce qui m’a le plus touché au Grand kiff, c’est que je me suis fait beaucoup d’amis, y compris parmi les animateurs. Mon grand frère Bryan, qui a 22 ans, aurait aimé participer au rassemblement, mais comme la limite d’âge était de 21 ans, il n’a pas pu venir. En fait, il y avait beaucoup de mineurs, mais nous ne faisions pas attention à l’âge. Tout le monde discutait ensemble, tout le monde s’amusait avec tout le monde, c’était très festif. Nous n’avons pas beaucoup dormi : on se couchait à une heure du matin, et il fallait se lever à huit heures le lendemain !
Tous les matins, il y avait un culte. Il faut s’imaginer l’ambiance, c’était très animé : tout le monde chantait, nous dansions même ! Il faut le vivre ! Il y avait des Français, bien sûr, mais aussi des Portugais, des Italiens, des Colombiens, et même une personne de Nouvelle-Calédonie et une autre de Madagascar ! Dans notre groupe Nord/Normandie, il y avait aussi des Anglais avec lesquels j’ai fait connaissance durant notre première escale à Lille, ce fut une grande joie. Notre bus s’est ensuite arrêté à Caen, puis à Amiens et Tours pour prendre d’autres groupes avant de rejoindre notre lieu de rassemblement en Dordogne. À chaque escale, nous faisions connaissance avec de nouvelles personnes. Moi j’étais tout seul issu du Bassin Minier, mais je me suis rendu compte que les autres étaient en groupe dans leurs lieux de culte respectifs même si c’étaient de petits effectifs (quatre/cinq) dans le Nord. Les groupes en provenance du sud de la France étaient plus importants. Le fait d’être seul ne m’a pas empêché de nouer rapidement des liens avec les autres : au moment d’installer ma tente, j’ai demandé un coup de main, et d’autres jeunes sont venus m’aider, puis on m’a demandé d’accueillir sous ma tente une personne dont la tente était défectueuse. Le fait de parler ensemble et de jouer aux cartes sous le même abri nous a permis de briser la glace.
Le midi nous déjeunions tous ensemble dans une cantine de plein air entourée d’arbres. Il y avait toujours une entrée, un plat et un dessert, et la possibilité de manger végétarien. C’était très fraternel. On essayait de traduire comme on pouvait ce que les autres disaient dans d’autres langues. Il faudrait que je me remette à l’anglais !
Avant le repas, nous avions toujours un temps d’échange autour de la Bible ou de l’histoire des Protestants. Nous avons médité sur la parabole du bon grain et de l’ivraie (Matthieu 13, 24-30). En général nous faisions des quizz, et on nous posait des questions sujettes à débat, par exemple : “Se tromper, est-ce que c’est grave ? Et tromper quelqu’un ?” Chacun répondait en argumentant. En tout cas, avec la parabole du bon grain et de l’ivraie, il semble que le Seigneur nous donne droit à l’erreur ! Il y avait aussi différents stands sur des thématiques précises liées au protestantisme avec des explications ou des informations, et on nous invitait à visiter chacun d’eux.
L’après-midi, il y avait des activités auxquelles il fallait s’inscrire. Par exemple, le samedi après-midi j’ai fait de la sarbacane. Il y avait aussi de la pétanque, de la danse, et aussi de la musique car il avait été demandé aux jeunes musiciens d’apporter leurs instruments. En fin d’après-midi nous avions toujours un temps libre, puis une relecture de la journée. Après le repas, à 21h tous les soirs, nous avions rendez-vous sous le chapiteau pour un concert de chants et de cantiques. C’étaient souvent des mélodies que je ne connaissais pas, que nous ne chantons pas au temple ici. J’ai beaucoup aimé celui-ci : “Comment ne pas te louer ?” Par ailleurs nous avons aussi écouté des musiques modernes comme Soprano ou JUL, un rappeur.
C’était la première fois que participais à un grand rassemblement de jeunes, et par ailleurs je n’avais jamais vu autant de jeunes protestants réunis : nous étions presque 800… Quand on est avec des jeunes qui ne sont pas protestants, ils ne savent pas ce que c’est un temple ou un cantique, et ce n’est pas la même ambiance : c’est plus chaleureux d’être avec des jeunes protestants. Nous pouvions discuter ensemble de la foi en Dieu. Ça change la vie de croire qu’il y a un Dieu avec nous, qu’Il nous écoute, que nous pouvons le prier ensemble le dimanche !
Avec les jeunes rencontrés là-bas, nous avons gardé le contact grâce à un groupe Snapchat. J’ai toujours au poignet mon bracelet en tissu du Grand kiff : je le garde comme un souvenir inoubliable. J’espère participer à l’Enorme kiff de fin octobre, début novembre ! »
Bastien
