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Les travaux
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Au XVIe siècle, la réforme arrive à Douai sous le règne de Charles Quint et des communautés s’organisent. Après avoir été persécutée et avoir vécu clandestinement jusqu’à l’édit de tolérance, promulgué par Louis XVI en 1787 et la liberté de culte proclamée en 1789, la population protestante se reconstitue peu à peu. Douai fait partie de la paroisse de Lille, puis, à partir de 1874, de celle de Valenciennes. Le culte a lieu dans une salle de l’Hôtel de Ville. En 1897, un arrêté préfectoral autorise la construction du temple, justifiée par le nombre croissant de protestants et la ville de Douai met à disposition un terrain. Le temple est inauguré en 1901. En 1906, suite à la loi de séparation des Églises et de l’État (1905), se forme une Eglise autonome à Douai (association cultuelle). La salle paroissiale « la Gerbe » est inaugurée le 28 avril 1929.
Le temple est d’une grande sobriété extérieure et intérieure. Les murs sont constitués de maçonnerie en briques de terre cuite rouge et d’un soubassement cimenté. La toiture du temple, probablement d’origine, est en tuiles de terre cuite rouge, celle de la sacristie en zinc. Dépouillé, il est pensé avant tout pour offrir un confort d’écoute optimal, sans distraction. Seul temple de l’Eglise Protestante Unie de France (EPUdF) du Douaisis, il accueille le culte les 1er, 3éme et 5éme dimanche du mois ainsi que les cérémonies de baptême, mariage et d’obsèques.
La salle paroissiale La Gerbe sert aux journées paroissiales, aux pots de l’amitié, aux conseils presbytéraux, à l’étude biblique et accueille les réunions du groupe local de lutte contre l’alcoolisme « La Croix Bleue ».
Lieux de culture et de fraternité, le temple et la Gerbe accueillent parfois les réunions d’autres associations caritatives ainsi que des événements culturels (concerts, expositions, spectacles, journée du patrimoine).
Le temple a fait l’objet de travaux intérieurs à l’occasion de son centenaire en 2001 : murs repeints, nouveau carrelage, rénovation de la grande estrade et nouvelle sonorisation. En ce qui concerne le gros œuvre, l’usure du temps et les agressions climatiques ont provoqué de nombreuses altérations du clos couvert qui date de la construction, générant infiltrations et humidité. Aujourd’hui, il est devenu essentiel et indispensable, pour maintenir le temple en bon état, de remplacer les couvertures (temple et sacristie) et les menuiseries de la sacristie, puis de rénover les murs et faire le ravalement de la façade. De plus, le sol carrelé et une partie des toitures de La Gerbe doivent être reconstruits afin de finaliser les travaux de restauration de cette salle entrepris depuis plusieurs années.
Le montant des travaux s’élève à 170 800 €
L’objectif de la collecte est de 20 000 €
